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Géographie

À la fois fleuve, estuaire et golfe, le Saint-Laurent couvre près de 2000 km à partir du lac Ontario jusqu’à l’île du Cap-Breton à la limite de l’océan Atlantique. Il forme avec les Grands Lacs l’un des plus grands bassins hydrographiques de la planète représentant ainsi 20 % des réserves d’eau douce mondiales.

De la rivière à l’océan

Le Saint-Laurent impressionne par son immensité. Sa largeur et sa profondeur moyennes en témoignent. Il est ainsi large de 1 à 5 km dans sa partie fluviale, de 40 à 60 km dans l’estuaire et de plus de 300 km dans le golfe. Quant à sa profondeur, elle est de 2 à 20 m dans le fleuve, de plus de 300 m dans l’estuaire et d’environ 500 m dans le golfe.

Il est composé de trois grandes sections : le fleuve, l’estuaire et le golfe. À la sortie du lac Ontario, le fleuve est une grande rivière tranquille dont le cours s’évase parfois pour former des lacs. Les premières marées sont perceptibles au lac Saint-Pierre un peu avant Trois-Rivières. L’estuaire commence à la pointe Est de l’Île d’Orléans, là où l’eau commence à être salée et s’étend jusqu’à la hauteur de Pointe-des-Monts sur la Côte-Nord, où un élargissement brusque marque le début du golfe. Lieu de transition, l’estuaire correspond à la zone où l’eau douce du fleuve et l’eau salée de l’océan se rencontrent et se mélangent. À demi fermé par l’île de Terre-Neuve, le golfe est considéré comme une mer intérieure. Il est relié à l’Atlantique par le détroit de Cabot et le détroit de Belle-Isle, respectivement au sud et au nord de Terre-Neuve.

Les habitants

La vallée du Saint-Laurent abrite plus de 70 % de la population québécoise, soit plusieurs centaines de municipalités dont une quarantaine, incluant Montréal et Québec, puisent leur eau potable à même le fleuve. On estime que près de 60 % des habitants de la province s’adonnent à des activités reliées au Saint-Laurent, qu’on pense à la pêche sportive, la cueillette, la navigation de plaisance, l’observation de la nature ou à la baignade. Avant l’arrivée des Européens, les Mohawks, Hurons, Montagnais, Abénakis, Malécites et Micmacs furent les premiers occupants à en utiliser les ressources.

Sources et références:

Environnement Canada

Historica Canada

Hamel, Jean-François et Mercier, Anne, Le Saint-Laurent: beautés sauvages du grand fleuve, Les Éditions de l’homme, 2000.

Rossignol, Anne, L’Estuaire maritime et le golfe du Saint-Laurent: Carnet d’océanographie, Institut national de la recherche scientifique- Océanolgie, 1998.