Érosion côtière
Stratégies Saint-Laurent participe à de nombreux comités et groupes de travail qui touchent de près ou de loin le Saint-Laurent. La représentation de Stratégies Saint-Laurent sur ces comités vise principalement à conscientiser les différents intervenants sur l’importance d’intégrer les préoccupations et le travail des communautés riveraines dans la gestion des grandes problématiques, dans le processus de développement de politiques et de programmes ainsi que dans les projets globaux ou sectoriels.
Facteurs à la fois naturels et humains
Parmi les facteurs naturels qui agissent sur l’érosion des rives, on retrouve : les cycles gel-dégel, les vagues, les marées, les fortes pluies, les tempêtes, la hausse du niveau de la mer. Pour ce qui est des facteurs humains, on retrouve : la destruction de la végétation naturelle, les barrages sur les rivières et l’artificialisation des rives (remblais, structures de protection, etc.).
Impact des changements climatiques
Depuis quelques années, le recul des côtes du Saint-Laurent semble être en croissance. Dans le contexte des changements climatiques actuels, la hausse du niveau des mers dans l’estuaire maritime et le golfe, combinée aux activités humaines, accentuera cette tendance. Dans l’estuaire maritime et le golfe du Saint-Laurent, ce phénomène représente déjà une menace pour les activités humaines et les infrastructures de transport situées près des côtes.
D’après Ouranos, la valeur du patrimoine bâti menacé par l’érosion d’ici 30 ans est importante : pour la Côte-Nord, plus de 50% des collectivités côtières abritant près de 100 000 personnes sont à moins de 500 m des rives.
Impact de la navigation
En amont, dans la partie fluviale du Saint-Laurent, l’érosion des berges peut être associée au transport maritime. Les berges des îles à proximité de la voie navigable du Saint-Laurent sont vulnérables au batillage, des vagues générées par le passage des navires. Plusieurs facteurs entrent en considération pour l’effet du batillage : la vitesse et l’importance des navires et autres embarcations, la distance avec la berge, le type de sédiments qui composent la berge, etc.
De plus en plus, l’industrie maritime se conscientise à l’impact de son activité. Elle a par exemple adopté des mesures volontaires de réduction de la vitesse des navires.
Plusieurs comités ZIP sont impliqués dans des travaux de recherche sur le suivi de l’érosion des berges de même que dans des activités d’information et d’éducation des citoyens et des collectivités riveraines, afin de trouver des solutions d’adaptation.